femme ayant la phobie d'un chat

Phobies : 4 astuces pour s’en débarrasser

Quelle que soit la technique utilisée, la personne est confrontée progressivement à l’objet de sa peur pour l’aider. Et l’on remonte aux racines de la phobie pour mieux supprimer les émotions négatives qui y sont associées. La personne peut choisir entre la thérapie comportementale et cognitive, la méthode EMDR, méthode de l’« autonettoyant émotionnel » ou encore l’hypnose pour lutter contre sa phobie.

1. La thérapie comportementale et cognitive

La TCC est utilisée pour déconditionner une peur. La méthode consiste à confronter progressivement à l’objet de sa phobie.

Prenons l’exemple d’une personne ayant la phobie du chat. Le thérapeute commence par lui demander de regarder le mot écrit. Il lui montre par la suite des images puis des vidéos de l’animal. Quand le patient fait des progrès dans la gestion de la peur, on peut l’exposer à la réalité. La personne peut en l’occurrence faire face à un chat.

La durée de la thérapie dépend du type de phobie à traiter. Une séance de 45 minutes par semaine, pendant environ trois mois, est nécessaire pour vaincre une phobie simple.

Il faut en revanche entre trois mois à deux ans de prise en charge pour une phobie sociale, en fonction de l’intensité de la peur. Pendant cette période, le patient est soutenu par des professionnels et participe à des séances de thérapie de groupe de 2 heures afin de se familiariser au regard et au jugement des autres.

2. La méthode EMDR

La phobie est parfois le résultat d’une expérience traumatisante. Manifestation de troubles de stress post-traumatique, elle peut survenir lors d’un deuil, de la confrontation à la mort, d’une maladie mortelle, d’un accident routier, d’une agression, de maltraitances psychologiques ou sexuelles ou encore de harcèlement professionnel ou scolaire.

La technique EDMR aide la personne à dépasser des vécus traumatiques non digérés. Au fil des séances, le patient relate les uns après les autres les événements qui l’ont traumatisé. Il faut parfois plusieurs séances pour faire remonter et comprendre la portée d’un seul souvenir.

Le thérapeute demande à son patient de décrire de manière spontanée ce qu’il ressent quand il parle d’un souvenir en particulier. Le but est de savoir quelle sensation, émotion ou pensée négative la personne associe à un cet événement traumatique.

En même temps, le praticien lui demande de suivre avec les yeux le mouvement de ses doigts et d’exprimer tout ce qui lui vient spontanément à l’esprit. Les stimulations  neuro-émotionnelles effectuées en séance permettent de faire remonter les souvenirs non digérés pour que le patient puisse les confronter progressivement.

Au fil des séances, le patient continue d’évoquer ses souvenirs perturbants et d’exprimer ce qu’il ressent en les relatant. Le thérapeute poursuit cette série de stimulations jusqu’à ce que le patient ait pleinement digéré ses vécus.

3. La méthode de l’« autonettoyant émotionnel »

Si la personne s’est formée à la méthode Tipi (technique d’identification des peurs inconscientes), elle n’a pas besoin de l’aide d’un thérapeute pour la méthode de l’« autonettoyant émotionnel ».

Pour se faire, elle ferme les yeux pour se représenter la gêne ou la peur qu’elle ressent. Pour voir comment des sensations désagréables se traduisent dans son corps, il faut avoir une capacité d’anticipation de ses propres blocages émotionnels et de régulation de ses émotions. La méthode permet en tout cas de s’évacuer de tout ressenti négatif de manière naturelle.

4. L’hypnose

L’hypnose est en réalité un ensemble de plusieurs techniques permettant de se débarrasser d’émotions néfastes pour la santé et le bien-être. Parmi ces techniques, il y a notamment l’autohypnose. Le patient l’apprend au début d’une thérapie et la pratique à tout moment pour rester serein.

Avec les techniques dites de la « régression en âge » et du « pont d’affect en hypno-analyse », le thérapeute remonte aux racines de la peur et aide le patient à y faire face, toujours de manière progressive.

Il faut du temps pour que la personne s’habitue à confronter le ou les objets de sa peur. Quand le praticien estime que son patient est suffisamment prêt, il peut effectuer des stimulations alternatives hypnotiques. Il ne s’agit plus cette fois d’affronter la réalité mais de se débarrasser complètement des émotions négatives associées à la phobie.

Il faut environ dix séances d’une heure d’hypnothérapie pour venir à bout d’une phobie. Le nombre de séances varie néanmoins en fonction du type et de l’intensité de la phobie.

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